Ce que j’aime le plus chez les personnes qui m’entourent, c’est leur singularité, le fait qu’elles apprennent (tout comme moi) à assumer et sublimer des traits, des envies et des valeurs qui leur sont propres.
Une personnalité, une vision, un langage, un état d’être, tout simplement.
Je m’intéresse beaucoup à l’entrepreneuriat, car je suis moi-même entrepreneur depuis plusieurs années. J’aime observer et analyser les « victoires » comme les « ratés », pour en dessiner un chemin d’épanouissement sain et propre à chacun. Surtout propre à chacun.
Nous sommes dans une période où donner du sens à ses activités (que l’on décide d’entreprendre ou pas) devient une priorité.
Comment se sentir pleinement épanouis si je passe les 2/3 de ma vie dans une activité dépourvue de sens ? Oui nous sommes dans une période clé qui nous ouvre de multiples possibilités ! Et si ? Et si ? Et s’il y avait quelque chose de parfait pour moi ?
L’un des plus grands freins à l’entrepreneuriat, comme dans la vie au sens large me direz-vous, est de rendre certaines choses significatives : Il faut faire ci, faire ça, développer telle stratégie et parler de telle manière ( le prochain qui utilise le terme « contribution », je lui en colle un ).
D’une part, l’entrepreneuriat injecte l’euphorie d’une dose de liberté à être et faire et d’autre part, cette même dose de liberté va vite se sentir confrontée aux nouvelles obligations illusoires que je vais avoir tendance à m’imposer. Comme si UNE recette menait au succès.
L’une de mes pépites cliente m’a dit la semaine dernière « je doute pour le lancement de mon activité car vois-tu, je ne suis pas comme toi moi… »
Et bien c’est super !!!!! Personne ne t’a demandé d’être comme moi ou de reproduire ce que je fais. Cela fonctionne pour moi car c’est Moi. J’apprends à me coller à ma propre peau.
Si mon activité fonctionne à l’heure actuelle, c’est bien parce que j’y ai mis du Marina et cet ingrédient est le mien. Il m’est propre et unique.
Cela m’a demandé de miser et d’oser afficher ma singularité. De ne justement pas vouloir reproduire ce que fait Gwendoline et qui a l’air de fonctionner pour elle.
Ça me fait penser au Maroc. Un jour, sur le front de mer à Agadir, un mec a ouvert une pizzeria. Les gens se sont précipités dans sa pizzeria, c’était nouveau et ça changeait du couscous/Tajine ! Quelques mois plus tard, 10 pizzerias avaient ouvertes, toutes collées les unes aux autres et les tables restaient désespérément vides.
Je ne crois pas aux « stratégies » toutes faites. Je crois aux tendances, qui existent comme dans la mode, mais
que l’on a le choix d’adopter ou pas. Perso, le combi-short me fait un camel-toe…Ce n’est absolument pas une tenue faite pour les grandes femmes.
Je ne vais donc pas essayer de le porter même si c’est la tendance de cet été. Je ne vais pas non plus pleurer toutes les larmes de mon corps et m’empêcher un swing sur la piste de danse avec une robe longue.
Ouais, les robes longues me vont parfaitement.
A votre avis, qui regardera-t-on sur cette piste ? La nana avec sa combi, qui a voulu faire comme les autres ? Ou celles qui ont osé la différence et qui sont parfaitement à l’aise dans leurs fringues ?
L’entrepreneuriat, c’est comme la mode, il y a les copier-coller et il y a ceux qui assume leur singularité. Elles sont là les vraies paillettes.
Il y a des talents naturels en chacun de vous, de ces choses que vous faites avec une grande spontanéité, cœur ouvert, sans forcer. Ces talents qui émanent de votre être et qui attendent votre pleine attention pour briller pleinement.
Plus que de regarder ce que vous n’avez pas à l’heure actuelle, mettez toute votre énergie à nourrir ce que vous avez car c’est le cadeau qui vous est personnel et qui sera perçu comme tel, lorsque vous oserez le dévoiler au monde.
Belle semaine à tous,
Love