Hello tout le monde !
Hier, je suis tombée sur un extrait du « journal de Bridget Jones ». Cet extrait m’a fait sourire et m’a plongé dans mes idées, comme une validation de tout ce qui se passe dans ma tête actuellement.
Sacrée Bridget, si imparfaite, authentique et finalement attachante. Je pense qu’elle a fait sourire plus d’une nana de part ses péripéties. Pourquoi ? Parce qu’on reconnait clairement des parties de nous en elle ! Elle est LA nana de la vie de tous les jours, pleine de doutes, d’espoir, de maladresses, d’attentes, d’idées à la con et de sensibilité. Je me souviens ô combien ce film m’avait fait du bien à l’époque, me revoyant trôner moi aussi mon verre de vin en écoutant du Céline, jouant les grandes « délaissées » pendant que mes copines se casaient. Je me souviens du « oh putain ça fait du bien de se reconnaitre dans l’imperfection », qui plus est, quand elle est assumée, car elle se tape quand même Hugh Grant et Colin Firth.
Avec du recul, je me rends compte que c’est très certainement cela qui nous manque de manière générale : savoir se reconnaitre et s’accepter dans tout ce que l’on est, et l’assumer. Parce que c’est parfait ! C’est tellement curatif de s’autoriser à être soi, de ne plus chercher à tendre vers un modèle de « bien faire » ou « bien être » en se racontant l’histoire que l’on obtiendra surement plus de la vie si tel est le cas.
Je l’ai expérimenté durant les différents stages que j’ai animé. J’ai toujours dit aux participants que nous allions
prendre cet espace pour être parfaitement authentique, sans jugements. Ça m’a challengé plus d’une fois de dire à voix haute mes faiblesses et de reconnaitre que non, je ne suis pas une accompagnante parfaite et lisse. Ça vient clairement détrôner tout un tas de croyances qui nous foutent la pression.
Mais cela a toujours créé de grandes libérations et donc, de grandes autorisations. C’est Jackpot à chaque fois et je vous donnerai moultes exemples dans les semaines et mois à venir. Ma vie actuelle, je l’aime en grand parce que j’apprends également à m’aimer, en grand !
Vous voyez, samedi soir, j’étais avec l’une de mes cousines, qui a deux jeunes enfants. Je lui parlais de mon propre désir à l’heure actuelle et de la pression que l’on peut se mettre en tant que femme, lorsque ce désir grandit. De l’agacement que cela crée chez moi lorsque l’on me lâche un « laisse faire et n’y pense pas », des variations hormonales qui mettent parfois mon humeur à rude épreuve (on en reparlera de tout ça).
Bref, je lui exposais sans pudeur ce qui me traversait. Et elle m’a exposé sans pudeur, que pour elle, ça avait été exactement la même chose !
Ça m’a fait un bien fou ! Bordel je ne suis pas seule, mais pourquoi les femmes n’en parlent pas librement ? plutôt que d’aller méditer ou travailler des croyances à la con dans son coin, ne serait-il pas plus simple et libérateur de dire les choses telles qu’ont les vit ? De libérer la parole et briser cette sensation de solitude qui nous colle au derch’ pour beaucoup depuis toujours ? De partager sans langue de bois ? Sans injonction ? Sans barrières qui n’ont finalement pas lieu d’être ? D’arrêter d’avoir honte de ce que l’on est ou de ce qui nous traverse ? De laisser vivre, sans nourrir grassement et dans la complainte, les parties de nous qui souhaitent s’exprimer ?
Je crois profondément aux bienfaits et au pouvoir transformateur de l’authenticité en « pleine conscience » (ça aussi on en reparlera). Je crois que notre toute puissance se trouve exactement à cet endroit. Que plus je suis capable de reconnaitre qui je suis sans chercher à me transformer et plus la vie me donne tout ce dont j’ai besoin pour m’épanouir et vibrer. Et que je me transforme en plus, naturellement !
L’authenticité est un soleil de conscience de soi. C’est subtil, complexe et nuancé. C’est mon objet d’étude et c’est le chemin que je vous propose.
Alors merci Bridget pour ce clin d’œil simple et inspirant !
Et merci à vous, de m’avoir reçue !
Belle journée à tous !!!