J’avoue, je serre les fesses à l’idée que ce post puisse me faire recevoir 2-3 cailloux dans le pif.
Il est toujours délicat de se positionner, de ne pas envoyer des tirades toutes lisses et insipides d’évidence qui ne viendront en aucun cas perturber la popote que l’on est entrain de faire avec le reste du monde.
J’aime les posts qui bousculent, qui permettent d’éventuellement avancer, même s’ils piquent le derch’. Parce que brosser dans le sens du poil n’a jamais rendu les cheveux plus épais ! (dixit archange Gabriel )
Trêve de bavardage futile, j’ai envie d’évoquer rapido la notion de détachement aujourd’hui, notion que nous détaillerons et aiguiserons énergiquement (entre autre) dans l’atelier de samedi « Accueillir le changement ».
L’ Être humain a désespérément tendance à chercher/trouver coupables et responsables à tout ce qu’il vit intérieurement (et extérieurement). Le fameux « c’est la faute à… » .
Nous avons tous 1000 raisons d’envoyer la balle de notre aigreur à l’extérieur . J’ai moi-même longtemps fonctionné comme ça et cela m’arrive encore de me sentir clairement impuissante face aux évènements,
les rendant responsables de ma traversée émotionnelle du moment.
Bah oui, pourquoi les gens sont parfois si ingrats ? Pourquoi le monde est rempli de salauds cherchant à nous manipuler avec leurs mascarades à la con dont je ne suis plus dupe ? Pourquoi l’Archange Michaël est un gros mytho dans la 5ème saison de la série « Lucifer »? (putain cette question là hein?!)
Que de questions restant souvent sans réponses… Ah oui, peut-être parce qu’un illuminé a un jour déclaré : « toutes les réponses sont en toi mon enfant » mais que nous n’avions pas vraiment compris ce que voulait dire « en toi…en toi…en toi…. »(écho de cathédrale) .
Accepter le fait que chaque personne traverse sa réalité indépendamment des évènements extérieurs est très dur à intégrer.
Surtout pour soi-même. Cela demande de faire preuve d’une désidentification profonde, de sortir des étiquettes que l’on se colle et colle aux autres, de prendre une forme de responsabilité en ramenant sa propre énergie à l’intérieur de soi. Oui, c’est profondément hard core de ne pas jeter la pierre mais d’observer ce qui est, dans ses propres tripes. Ne pas juger. On en est capable à certains moment et à d’autres…Absolument pas. Et là aussi c’est ok, parce que nous sommes humain et c’est parfait ainsi. #lachetagrappe.
On ne peut voir, reconnaitre et ressentir que ce qui est déjà présent en nous ! Par exemple, je ressens émotionnellement une situation comme injuste si et seulement si, l’injustice est présente en moi. Je me sens blessée par le commentaire désobligeant d’une personne si et seulement si une partie de moi est encore en désamour. La situation et la personne ne sont que des projecteurs. Ni plus ni moins.
Et elle est bien là notre mission d’âme : mettre en lumière les différentes facettes de notre boule, grâce à nos expériences de vie. Puis accueillir et mettre du LOVE là dedans.
Alors je le répète, on ne peut voir, reconnaitre et ressentir, que ce qui est déjà présent en nous. Les évènements
ne sont que des révélateurs. Si cela me touche émotionnellement, c’est qu’un truc est présent chez moi. C’est pour cela que nous ne réagissons pas tous de la même manière face aux évènements, que nous ne percevons pas tous « ce qui est là » de la même manière. Qu’une même situation crée de la révolte chez certains et du désintérêt chez d’autres. Qui a raison ? Personne et tout le monde à la fois puisque tout dépend de ce qui est en nous !
Il y a quelques années, je me suis cassée les deux coudes en même temps, à la suite d’une chute. Passées les larmes de désespoir car une partie de moi trouvait cela très handicapant (et croyez-moi, ça l’est) et injuste (injustice, ma plus belle blessure), j’ai décidé que cette mésaventure n’aurait aucun impact sur mon sentiment de liberté, que c’était une invitation à m’en remettre à l’autre, chose que je ne savais pas du tout faire à l’époque (je remercie mon compagnon de l’époque pour sa graaaaande patience).
J’ai vécu ma convalescence sans lourdeurs et de manière plutôt ludique. J’aurais pu vivre cela de manière bien différente.
J’ai connu les difficultés financières, l’abus, la moquerie d’être une bien grande jeune fille. J’ai traversé des marrées émotionnelles, tout comme vous. Et j’ai également remarqué que mettre cet émotionnel sur le compte des circonstances, des faits ou des personnes, m’affaiblissait et nourrissait ma révolte (déjà présente, elle
aussi).
Se détacher des circonstances extérieures permet de reprendre responsabilité et pouvoir. C’est effrayant mais cela nous renforce également de l’intérieur.
Cela fait partie selon moi de la nouvelle vision évolutive : apprendre à ramener à soi et uniquement à soi. Car c’est en changeant de l’intérieur, que le monde changera à l’extérieur.
Namasté des pieds,
Je vous bise fort les pépites,
Have a good day !