Il y a toujours cet état, lorsque nous sommes en transition, où nous nous sentons le cul entre deux chaises.
Cet espace entre l’ancien paradigme (ou réalité) que nous avons traversé et qui est peut-être
nourri depuis bien longtemps, et le nouveau, celui que nous convoitons et qui nous tend les bras. Celui qui fait pétiller le cœur en mode « Yes, c’est là que je veux aller maintenant ».
Cet espace n’est pas très confortable. Avoir le cul dans le vide ne peut être confortable. Vous allez forcément devoir ajuster votre posture pour aller poser votre fessier, sur le nouveau trône dédié. Mais sans
savoir, par avance, la technique à adopter. Un paradigme ne se trouve pas, il se dévoile.
Poésie mise de côté, l’ajustement ne demande rien d’autre que de l’observation et de la conscience. Observer les parties de moi réactives dans mon ancienne réalité, les pensées qui me traversent, les actions que je pose (ou pas) en fonction de ces pensées.
Décider, décider d’investir mon énergie dans sa version émoustillante, qui existe déjà sur le plan énergétique mais qui n’a pas encore pris matière.
Pour connecter votre cœur à cette espace énergique, il suffit de lui donner de la place, de la valeur et de l’intérêt … Les informations sur « la mise en application » viennent d’elles-mêmes par la suite. Rien à forcer.
Quand j’ai décidé d’accéder à ma version supérieure et d’orienter mon activité de manière plus puissante, je n’avais aucune idée de la manière (du faire) dont cela allait se concrétiser . A l’heure actuelle, tout prend son sens et j’obtiens chaque jour de nouvelles informations sur la mise en oeuvre. Je crée des changements dans ma manière de faire. Je remets en question tout ce qui a été fait et j’ose agir différemment. Car on ne peut prétendre avoir un autre résultat en utilisant toujours la même recette.
Aller à son rythme est si doux.
Je remarque que l’un des plus gros problèmes n’est pas de ne pas obtenir d’informations sur « la suite » et de
passer sur la chaise suivante. Mais bien de se mettre une pression de chien lorsqu’on a les fesses dans le vide et de finalement repartir sur la chaise précédente. Celle que l’on connait.
Beaucoup de personnes ont des envies, des projets, des perspectives qui font sens pour la suite dans leurs activités ou leurs relations. Mais ces mêmes personnes ne supportent pas d’avoir les fesses dans le vide .
Non il faut que ça aille vite, il faut tout savoir avant de s’assoir.
Vous aurez toujours le choix entre « stresser le cul à l’air » ou garder le regard porté sur la chaise suivante pour adopter petit à petit votre nouvelle posture.
Nous sommes de puissants créateurs. Créer suppose de s’adapter à chaque étape de transformation, sans forcément savoir ou agir, juste en mettant de la conscience et en choisissant. Accepter le chemin tout en gardant le regard sur l’objectif, pour recevoir toutes les informations dont j’ai besoin, dans le champ énergétique qui lui correspond.
Vous êtes de puissants créateurs et c’est seulement à vous de choisir ici et maintenant, ce que vous décidez de créer.
Love Love,